

Partenaires du projet
Le partenariat du projet RAPIDOS réunit trois opérateurs, chacun apportant des compétences spécialisées et des ressources essentielles pour la réalisation des objectifs de cette initiative transfrontalière. Le CRIBC (Centre de Recherche Industrielle Belge des Céramiques) assumera le rôle de chef de file dans cette collaboration, avec le soutien du laboratoire CERAMATHS de l'UPHF et de l'entreprise BIOINX.
Le CRIBC (Centre de Recherche Industrielle Belge des Céramiques) assumera le rôle de chef de file dans cette collaboration, avec le soutien du laboratoire CERAMATHS-DMP de l'UPHF et de la société BIOINX.
La collaboration étroite entre le CRIBC et le CERAMATHS existe depuis plus de 25 ans, surtout grâce à la proximité des deux centres (20km) et a été concrétisée par la création du Groupement d'Intérêt Scientifique TECHCERA, qui veut renforcer encore davantage leurs capacités à relever les défis technologiques les plus innovants.
Plus-value transfrontalière de RAPIDOS
Sur le plan territorial, le projet mobilise des compétences et des infrastructures réparties dans trois régions : la Wallonie, la Flandre et la France. Cette coopération transfrontalière est essentielle pour tirer parti des ressources et expertises complémentaires des partenaires. Le caractère transfrontalier du projet est nécessaire pour intégrer ces compétences dispersées et pour créer une synergie entre les régions, ce qui serait impossible dans un cadre purement national.
La coopération transfrontalière facilite l'accès à un plus large éventail de données et de cas d'utilisation. Ainsi, les services de chirurgie dentaire ou orthopédique des centres hospitaliers des trois régions sont les premiers publics-cibles du micro-projet RAPIDOS, et il existe déjà des coopérations sanitaires entre la France et la Belgique, permettant la prise en charge de patients par l’hôpital le plus proche, quelles que soient leur nationalité ou l'équipe de soignants mobilisée. De plus, plusieurs projets INTERREG impliquant l'impression 3D pour le domaine biomédical ont été ou sont encore gérés par des opérateurs des trois régions. Citons notamment les projets MAT(I)SSE, PROGIOMESH, PRISTIMED, SITE-DRUG, TEXTOS et plus récemment INSIDE3D et ANTIRESI (ces deux derniers ont été introduits avec succès dans le cadre de la dernière programmation INTERREG VI).
Le micro-projet RAPIDOS entend conforter l'apport des nouvelles technologies de fabrication 3D vers les acteurs du monde hospitalier de la zone INTERREG, qui pourrait devenir, ensuite, un exemple à suivre pour le reste de la France et de la Belgique, voire de l'Europe. Il faudra évidemment s'accorder avec les nouvelles normes européennes (Règlement européen 2017/745 pour les dispositifs médicaux et 536/2014 pour les médicaments). Les changements récents dans la réglementation ont créé de nouvelles contraintes pour la mise en œuvre d’une internalisation dans les Hôpitaux des technologies d’impression 3D. Dans ce contexte, toute initiative qui sera de nature à démontrer comment cette transition vers les technologies numériques et innovantes de fabrication peut être facilitée, est à considérer.

CRIBC
Le CRIBC (Centre de Recherches de l’Industrie Belge de la Céramique) est un organisme de recherche collective créé en 1948, en application de la loi de Groote. Le CRIBC soutient l’industrie céramique par la réalisation de recherches appliquées, par la guidance et la veille technologiques et en organisant une information scientifique et technique au bénéfice de ses membres.
Le service R&D regroupe 20 scientifiques et techniciens, chimistes et physiciens, et une infrastructure comprenant la chaîne complète pour la fabrication (partant de la préparation de la poudre aux opérations de finitions) de matériaux durs céramiques.
Plus particulièrement, le CRIBC s’est investi, depuis plus de 20 ans, dans le domaine multidisciplinaire des biomatériaux, et des biocéramiques, dans le cadre de projets nécessairement multipartenaires. En effet, la fabrication d’un produit destiné au biomédical, quelle que soit l’application visée, nécessite un cahier des charges comprenant de multiples exigences précises et strictes, souvent plus nombreuses que dans le cas d’un autre type de produit.
A travers les nombreux projets passés et toujours en cours, le CRIBC a acquis des compétences et une expertise reconnue au niveau national et européen en matière de :
- traitement de surface par procédés laser, soit par frittage laser sélectif d'un dépôt d'une couche mince sur un support, soit par texturation d'une surface modifiant (selon un motif déterminé) sa rugosité et/ou sa chimie, par utilisation de sources et de paramètres de laser judicieusement choisis ;
- fabrication d'objets complexes (aussi bien au niveau de la forme extérieure que de la structure interne architecturée) en céramiques et composites, par des moyens soustractifs (usinage laser) ou additifs (robocasting, fabrication additive, impression 3D) ;
Le CRIBC dispose d'un parc complet d'équipements de caractérisations physiques et chimiques (résistance mécanique, tribologie, état de surface, etc.) pour valider le produit final.
plus d'infos sur : https://bcrc.be/
En tant qu'opérateur chef de file, le CRIBC aura la charge de gérer l'ensemble des tâches administratives liées au programme INTERREG VI pour les micro-projets. Il s'agira notamment de :
- préparer et réaliser les réunions régulières avec les deux autres opérateurs;
- de motiver l'avancement des réalisations pour veiller à suivre le plan prévu;
- assurer le suivi des indicateurs (de réalisation, de résultat et de communication);
- initier le reporting;
- gérer le budget;
D'un point de vue technique, le CRIBC aura pour première tâche de préparer les mélanges de résine et de poudre pour préparer les matières premières prêtes à être imprimées. Cela nécessitera une étude de la rhéologie de ces matières premières pour s'adapter au procédé de stéréolithographie disponible au CRIBC. Ensuite, la seconde tâche sera de fabriquer des pièces par impression 3D et de les caractériser d'un point de vue micro- et macro-structurale, mais aussi physico-chimique.

UPHF
Le CERAMATHS est une composante de recherche de l’Université Polytechnique Hauts-de-France (UPHF) créée en 2021 suite à la fusion de laboratoires en matériaux céramiques et procédés associés (LMCPA), en mathématiques et leurs applications (LAMAV) et en mathématiques pour les ingénieurs (LMI).
Fort de ses 84 membres, de ses équipements de recherche. Il développe des recherches fondamentales et appliquées en mathématiques et en sciences des matériaux céramiques dans ses domaines d’excellence, mais aussi dans de nombreux domaines transverses et collaboratifs avec des partenaires nationaux et internationaux.
Le CERAMATHS est structuré en 2 départements :
- Le Département Mathématiques (DMATHS) couvre un large spectre de thématiques mathématiques, tant théoriques qu’appliquées.
- Le Département Matériaux et Procédés (DMP) travaille sur l’élaboration de matériaux céramiques, l’étude de leurs procédés de fabrication et de leurs caractéristiques physico-chimiques et biologiques. Le DMP élabore des matériaux céramiques, en travaillant sur tout le procédé d’élaboration, depuis la synthèse des poudres, jusqu'au frittage en passant par la mise en forme. De plus, le DMP caractérise les matériaux obtenus à l'aide de diverses techniques, pour des applications essentiellement dans les domaines du transport et développement durable et de la santé.
Plus d'infos : https://www.uphf.fr/ceramaths
En tant qu'opérateur, le CERAMATHS-DMP de l'UPHF aura pour missions :
- une adaptation des conditions de synthèse des poudres de phosphates de calcium ;
- la caractérisation physico-chimiques des poudres de phosphates de calcium synthétisées ;
- une étude sur les relations entre les caractéristiques physico-chimiques des poudres et leur comportement à la mise en forme par stéréolithographie.

BIOINX
BIO INX® est une entreprise dérivée de l'Université de Gand et de la Vrije Universiteit Brussel qui se concentre sur la commercialisation de matériaux et de bio-encres pour la bio-impression 3D ou la biofabrication en utilisant des décennies d'expérience académique dans le domaine des polymères et des biomatériaux.
En offrant un portefeuille de matériaux unique avec une gamme variée de propriétés matérielles, les applications deviennent presque illimitées : les bio-encres peuvent être utilisées pour différents types de tissus avec des applications en médecine régénérative et en dépistage de médicaments et de cosmétiques. De plus, en offrant un portefeuille de bio-encres adaptées à de multiples technologies d'impression, les résolutions atteignables vont de centaines de micromètres à des centaines de nanomètres.
Notre équipe pluridisciplinaire, issue de la chimie et de l'ingénierie biomédicale, cumule 20 ans d'expertise dans le domaine des polymères, des (bio)matériaux, de l'impression 3D et de l'ingénierie tissulaire. Nous sommes donc en mesure de vous fournir les meilleures solutions possibles pour tous vos besoins en biofabrication.
Plus d'infos : https://bioinx.com/
BIOINX formulera et adaptera les résines biocompatibles existantes en y incorporant des matériaux céramiques afin que l'impression 3D devienne/reste possible.